Carnet de voyage #6
URUGUAY
Semaine 6 – 9 avril au 18 avril
Jeudi 9 avril, au réveil, après le petit déjeuner et la vaisselle, on jette un regard dans le frigo et les placards… c’est extrêmement rapide, pas besoin de liste… on manque de tout … alors aujourd’hui le programme c’est : RAVITAILLEMENT !!!! Nous prenons le véhicule et essayons une sortie commando… on arrive à l’entrée en mode furtif avec notre Hilux discret… un soldat nous repère tout de suite … tiens ?! le camouflage serait-il défaillant ? ou avons-nous affaire à un fin limier ?!! Toujours est-il que nous ne pouvons pas sortir du Parque… mais nous obtenons l’autorisation de faire nos courses dans le supermarché du parc normalement réservé aux militaires. Et oui, les parcs nationaux sont gérés par l’armée en Uruguay. Dans le magasin nous nous dirigeons systématiquement vers les mêmes rayons : œufs (qui se vendent à l’unité et que l’on transporte en sac plastique, idéal pour faire une omelette en route… ce que nous ne manquons pas de faire à plusieurs reprises), pain de mie, boites de conserves (mais, thon, champignons), fruits et légumes (pommes, bananes, concombres, tomates), beurre, ketchup, whisky, bières, jus d’orange, petits gâteaux secs et fromages…
Ce dernier est intéressant à découvrir tellement le choix est difficile : la quasi-totalité des fromages se présente sous la même forme : un long rectangle dont la couleur est très proche d’une variété à l’autre, tout comme le goût… très peu prononcé… un simili babybel pour la texture, comme le goût pour le fromage le plus relevé. Nous optons pourtant ce matin vers du Maasdam (O sacrilège !!!), dix fois plus cher que les autres mais avec enfin du goût.
Quant au rayon pâtisserie, tout comme les fromages … très peu de diversité et de goûts…
Sans conteste, la meilleure petite douceur reste une pâte à tartiner (ou manger directement à la cuillère), au lait, caramélisée appelée « Dulce de Leche ». Le conditionnement de cette sucrerie varie de 50 g à… 5kg !!!! Le repas de midi sera composé de riz, œufs sur le plat et fromage hollandais… qui relève sacrément le goût notre plat unique. L’après-midi, Gontran se repose dans sa tente, Elven dans son hamac et moi je tape la causette avec notre voisin suisse. Il fait frais, mais beau. J’en profite pour faire quelques photos de notre site de confinement. Depuis l’observatoire à baleines, un super panorama avec d’immenses plages désertes s’offre à nous. Ça tombe bien nous sommes plutôt des sauvageons… et en cette période de covid19 c’est également un petit avantage.
Le mirador des baleines a tenu ses promesses… à ma gauche, marchant le long de la plage, je suis soudain attiré par une masse … c’est un cétacé… mais l’odeur fétide qui s’en échappe m’indique qu’il n’est pas au meilleur de sa forme… que je reconnais à peine d’ailleurs.
Pendant ce temps, les jeunes poursuivaient leurs efforts pour me ressembler… avec leur séance de musculation quotidienne. Après une douche « chaude » froide, un repas « pâtes champignons » et un nouvel épisode d’Elementary, une sortie nocturne est organisée, à la recherche d’un Bothrops alternatus repéré par nos voisins suisses. Elven et Gontran partent en chasse, à la frontale et sans machette… le serpent a plus de faveurs que le poisson chez mon fils. Ils ne trouveront pas la vipère espérée mais un petit scorpion sous une pierre (soulevée par Gontran qui désespéré de ne trouver de bestioles s’était rabattu sur la géologie), deux tatous (une première pour Gontran) et une tourterelle. Impossible de s’échapper dans le noir, aveuglé par la frontale d’Elven, l’oiseau va au sol et reste comme hypnotisé. Elven continue de braquer sa frontale sur la tourterelle maintenue, ainsi, prostrée… et arrive à la prendre.
Vendredi 10 avril, après la pluie, le beau temps… il pleut en ce début de matinée mais au lever des jeunes le soleil fait son apparition et nous pouvons manger sous la bâche et la douceur des premiers rayons. Je m’attèle à la vaisselle et au remplissage de la citerne à eau de la cellule pendant que Gontran et Elven vont faire leur petit tour en discutant « aménagement de van »… une obsession qui leur permet également de tuer le temps plus facilement. Le regard porté par Gontran sur le Mercedes équipé pour le voyage de nos voisins suisses m’amène à vous présenter quelques exemples de « camping-cars » pour vanlifers, des adeptes comme nous de la vie nomade autonome en véhicule. Nous n’avions clairement pas tous le même modèle de véhicule et certains avaient apparemment perdu leur mobilité.
A leur retour, je pars marcher sur la plage pour faire quelques photos quand l’occasion se présente. En arrivant sur la plage je rencontre une aigrette, des vanneaux, des cormorans et assiste à la curie d’urubus sur une jeune otarie.
Il est à noter que les urubus comme d’autres charognards d’Amérique du sud ressemblent énormément aux vautours africains et européens mais ce sont des convergences de forme. Ces animaux ayant le même mode de vie, la sélection naturelle a exercé la même pression de sélection, le même tri des formes pour obtenir la même efficacité, sur des organismes dont la parenté est pourtant très éloignée. En effet, les vautours du vieux monde sont génétiquement proches des aigles, alors que les vautours du nouveau monde sont proches génétiquement des … cigognes. Comme en langue (français, anglais, espagnol…), nous avons aussi en Sciences nos « faux amis ». Un autre exemple tout simple, les requins et les dauphins possèdent des formes hydrodynamiques similaires par pression du mode de vie, mais leur forme fuselée ne vient pas d’un ancêtre commun proche mais là encore d’une convergence évolutive, une même solution évolutive au même problème … se déplacer rapidement dans l’eau. Les ailes des chauves-souris, des oiseaux et des papillons sont d’autres réponses évolutives pour voler, ce sont encore des convergences de formes cette fois-ci pour le vol…
Toujours à propos des « vautours » d’Amérique, dont fait partie également le condor, ces animaux n’ont pas une vue perçante comme nos aigles, mais un odorat exceptionnel qui les guide vers les charognes. Enfin, pour ne pas confondre les « vautours de l’ancien et du nouveau monde », regardez bien les narines des charognards, ceux d’Amérique les ont percées de part en part, pas les autres.
Après le beau temps, la pluie. Au bout d’une heure de marche je vois l’horizon s’obscurcir… Heuuu … je rentre dardar au Hilux… j’arrive juste à temps pour ne pas prendre une sacrée averse.
Nous resterons à proximité de notre campement le reste de la journée. En soirée Gontran restera dans la cellule du Tipi4x4 pendant qu’Elven et moi tentons de trouver des petites bestioles et ce fameux Bothrops alternatus. Les dernières ondées juste avant la nuit sont généralement plus propices à rencontrer des grenouilles et serpents. Nous sortons 1H30 mais pas âmes de grenouille ou de serpent qui vivent !!! Bilan de la sortie : deux tatous, un lapin, une tourterelle (celle-ci est restée dans l’arbre… peut-être la même qui a retenu la leçon ?), une araignée, une petite biche, et enfin un champignon et deux plantouilles, ces derniers étant les seuls organismes qui acceptèrent que je m’approche suffisamment d’eux pour en tirer le portrait.
Ce samedi matin 11 avril, concert de conures veuves. Leurs nids sont juste au-dessus de nous et ce, depuis le début, mais ils m’avaient semblé plus discrets jusqu’à présent. Il faut dire que depuis quelques jours, la pluie et le rafraichissement ambiant les avaient un peu calmés… ils se rattrapent… je n’ose pas imaginer au printemps…
Pendant que les jeunes font leur petite lessive, je fais un tour sur la plage pour ne revenir qu’avec le soleil couchant.
Ce soir on innove… on se lance dans la cuisine expérimentale, on laisse libre cours à notre imagination, on n’a pas de limites, c’est un truc de fou : ce sera lentilles … à cuire … ahhh c’est dingue. Mais encore ? Et là une fulgurance, ce trait de génie qui vous démarque du commun des mortels, enfin la lumière est allumée à tous les étages … je m’étonne moi-même … : j’y ajoute … de la purée de tomates… ohhh trop fort, où vont-ils chercher tout ça ?… bennnn dans ce qui reste au fond de notre placard à provisions. Verdict, unanime : mangeable. Quoi d’autre à ajouter votre honneur ? heu … du fromage peut-être, des saucisses ?!! Ya pô ! Je repose la question, quoi d’autre à ajouter votre honneur ? Au risque de me répéter : mangeable !!! je n’ai rien à dire de plus. On verra demain si on peut associer le vocable « digeste »…
Dimanche 12 avril, tout le monde est debout et sans maux de ventre, on peut donc ajouter « mangeable et supportable pour l’appareil digestif humain ». Et je pense ça alors que tous les amis m’envoient de bonnes intentions : des mots et vidéos pour fêter Pâques, avec sa collection d’œufs, de poules, de lapins en chocolat… Arrhgle, groink, glop glop pas glop, quelle torture, c’est horrribbbeeeuuu. Ce qui ressemble le plus à un œuf de Pâques autour de moi, c’est un champignon, et je ne me risquerai pas à le manger malgré ma légère gourmandise.
Aujourd’hui bien qu’Elven ne soit pas infecté par le coronavirus, ce dernier le touche au moral … l’ennui le gagne … il ne prend pas son petit déjeuner ni son repas de midi, se blottit dans son hamac. Gontran est plutôt guilleret à jouer en ligne avec ses amis au loup garou. Pour ma part j’essaie de faire mes 10 000 pas par jour pour conserver mon corps d’athlète sumotori. Pour changer un peu, je délaisse la plage au profit de la partie continentale du Parque Nacional. J’emprunte les chemins au gré de mes envies. C’est en fait un gigantesque terrain de camping, avec des sanitaires, des supermarchés et des petites échoppes (fermés en cette arrière-saison) mais aussi, ce qui est déroutant, des tas d’immondices à peine cachés. Je préfère me concentrer sur quelques plantes qui finissent leur cycle de vie et les derniers insectes de l’année.
Le soir venu, autour d’un petit feu et de grands verres de Whisky, le moral d’Elven remonte en flèche, celui de Gontran se met au diapason… le miracle des flammes ?!
Aujourd’hui, lundi 13 avril, c’est l’anniversaire de Véro, la maman de Gontran. Un entretien d’une heure via Whatsapp ça fait du bien à toute la famille. Elven, se lève une heure et demi plus tard, non pas avec des conures veuves mais des pics verts plein la tête : « c’est mérité » me sort-il tout sourire. Trois bols de céréales, du paracétamol et il retourne se coucher. Sans doute un autre effet des flammes de la veille : le côté anesthésiant. Sa matinée va être très courte. De mon côté, la météo s’annonce pluvieuse les deux prochains jours, j’en profite pour marcher encore aujourd’hui, et décide de retourner voir l’Atlantique. Mais, je ne suis pas sûr que l’air du grand large soit tellement sain …. à chaque sortie en bord de mer, son cadavre … et ça ne sent pas le sapin, croyez-moi … malgré la pinède qui longe la plage.
Survolant la dépouille de ce qui ressemble à un éléphant de mer, son cortège d’urubus qui tournoie au-dessus de mon crâne et de plus en plus près. Ne sait-on jamais … s’il leur venait à l’esprit, comme nous d’ailleurs, de changer de menu, les gredins. Je ne leur laisse pas le temps de mûrir la question et les abandonne à leur funeste festin faisandé.
Je m’amuse encore des formes laissées par le vent sur le sable et des couches sédimentaires cumulées par le temps.
Sur le chemin du retour, je surprends un groupe de conures veuves en plein festin. Elles volent d’un palmier aux fruits orangés à un arbre dénudé voisin pour déguster leur butin. C’est bien le seul moment où je ne les aurais pas entendues brailler…
Le discours de notre Président Macron hier soir nous à laisser entendre que la situation mondiale ne s’améliorerait pas avant des mois, les frontières devraient rester fermées encore très longtemps nous obligeant, ce mardi 14 avril, à abandonner notre aventure et à envisager un retour en France. Les jeunes préfèrent rentrer. Je pense immédiatement à mes engagements, ma parole donnée, les attentes de chacun de nos soutiens … je suis sonné … abattu… tout s’écroule … Je dois réagir. Je les suis la mort dans l’âme. Dans la journée des contacts sont pris avec l’ambassade de France qui nous transmet un mail de compagnies aériennes qui organisent des retours sur le territoire français. Nous cherchons d’autres vols que ceux mentionnés par l’ambassade afin de comparer les horaires et les tarifs. Sur tous les sites internet visités, aucun vol commercial, même pas ceux mentionnés par l’ambassade, n’est annoncé avant mi-mai et aucune garantie qu’ils soient maintenus. Finalement nous nous retournons vers le seul vol possible compte-tenu du temps nécessaire à tout organiser… ce sera le tout dernier vol proposé… le 18 avril, pour un prix de 1500 €/personne !!! Le monde implose, les prix explosent !!! On est bien loin de la solidarité, le capitalisme persiste… et il faut être à Montévidéo dès le lendemain avant que les prix n’augmentent encore… selon l’agence … que je soupçonne de faire du forcing… mais avons-nous vraiment le choix maintenant que nous avons décidé de rentrer… Reste à trouver un lieu de gardiennage pour le 4×4. Olivier Chetanneau nous propose gentiment des solutions mais elles sont bien au-delà des tarifs acceptables avec notre budget déjà considérablement entamé désormais par ces vols retour. Finalement la solution vient du côté de Cécilia Céré, une amie uruguayenne enseignante d’Éducation Physique et Sportive devenue docteur en philosophie à l’université de Montévidéo. Cécilia cherche dans sa famille de quoi conserver à l’abri le véhicule durant 6 à 8 mois. Son oncle Alvaro Quintero accepte de nous dépanner moyennant une bonne bouteille de vin français… parfait, il est tombé sur « Le » sommelier, la référence, le maitre étalon du pinard français !!! Heureusement je suis entouré d’amis connaisseurs… j’espère que je serai à la hauteur de sa gentillesse. Ce sera bon signe lorsque je lui remettrai cette bouteille… plutôt des bouteilles !!! MUCHAS GRACIAS tonton Cécilia. Nous partons à la tombée de la nuit et roulons vers la maison de vacances de Sébastian… notre sauveur, une fois encore !!!! MERCI Sébastian, MUCHAS GRACIAS.
Mercredi 15 avril, nous nous réveillons assez tôt pour anticiper les problèmes de réservation et paiement des vols. Bien que les démarches soient un peu longues tout se passa très bien. Surprenant ! Le plus long fut de compter et recompter 1.700 US$ (sur les 2.700 totaux) en petites coupures de 5 US$ que nous avions initialement prévus d’utiliser en Argentine et Bolivie pour payer dans l’arrière-pays. Le reste du temps est consacré à ranger le camion, trier les affaires qui resteront dans le véhicule et celles que nous ramènerons en France. Gontran passe beaucoup de temps à finaliser une dernière vidéo d’actualité, sur le lien entre le Coronavirus et perte de Biodiversité. Un excellent et très beau travail encore une fois.
Jeudi 16 avril, en attendant l’avion prévu samedi 18 avril pour une arrivée en France le lundi 20 avril à 11H via une escale à Sao Paulo de 24H, il est temps de revenir sur les personnes qui ont jalonné notre voyage et l’ont rendu beaucoup plus facile et agréable.
MUCHASSISSIMAS GRACIAS
Rachida et Olivier Chetanneau de Wave Logistic pour nous avoir aidés pour le transport et l’assurance du Hilux, leurs conseils et leur soutien chaque fois que nous avons fait appel à eux.
Martin Gonzales, gardien du parc San Miguel, pour avoir eu la gentillesse de prendre le temps de nous faire visiter spontanément une partie du parc et nous accorder une interview.
Joao Flesch Fortes, ingénieur brésilien qui pris du temps pour nous dépanner lorsque les clés de notre véhicule de location étaient restées à l’intérieur, et continua de prendre de nos nouvelles même à son retour au Brésil des semaines plus tard.
Mariana Illarze, biologiste charmante, pour nous avoir reçus, dans son université et fait visiter ses bâtiments flambant neufs.
Valentina Franco-Trecu pour son accueil dans sa maison, la belle soirée passée en sa compagnie et l’interview sur son métier qu’elle nous accorda, une personne charmante, tout sourire !
Cécilia Céré et son oncle Alvaro Quintero pour nous avoir immédiatement proposé leur aide dans la recherche d’un site de gardiennage pour le Hilux. Quelle gentillesse !
Paula Mariela Baleato Devita et Julio Calzada pour nous avoir gentiment laissé leur maison de vacances en bord de mer à Aguas Dulces.
Sebastian Fernandez Chifflet pour son accueil chaleureux à Montévideo puis dans sa maison de vacances, et son aide de tous les instants tout au long de notre périple en Uruguay. MERCI Sebastian tu nous as grandement facilité la vie dans ton pays et toujours avec le sourire. Pour reprendre l’expression des jeunes : « une crème ». Quelle magnifique leçon de solidarité tu nous auras donné Sebastian…à méditer… pour s’en inspirer…
Une mention spéciale à Alberto Segrato, notre Papy « linge sale » à Baygorria…
Un ENORME MUCHAS GRACIAS à toutes les personnes croisées dans les rues, les magasins, sur la route, policiers et militaires… et lors de nos démarches. Exceptée une seule personne (ce qui nous a réellement surpris), tous nous ont profondément marqués par leur simplicité, amabilité, bienveillance, hospitalité, générosité et gentillesse spontanées… ainsi que leurs sourires.
MERCI à TOUS pour votre soutien, ce lien que nous avons pu maintenir même à distance et qui nous faisait un bien fou pour supporter les moments délicats voire difficiles, mais aussi nous faisait plaisir pour partager de bons moments avec vous.
Enfin, j’ajouterais que l’écriture n’est pas réellement une passion, c’était même jusqu’à présent un poids. Je me suis imposé ce rituel quotidien en remerciements des nombreuses personnes qui nous ont fait confiance et soutenus. C’était un engagement pris avec vous. Puis très vite c’est devenu un besoin et même un plaisir d’essayer de vous faire partager au mieux ma vision de cette expérience et surtout tenter d’alléger vos journées de confinement, vous permettre de vous évader un peu et de sourire, vous rendre la vie moins anxiogène et un peu plus douce. Quant à vos retours indulgents, bienveillants et sympathiques, je resterai lucide, je ne me lancerai pas dans l’écriture d’un livre, mais votre mansuétude m’aura au moins libéré d’une peur, celle de vous gâcher le plaisir de nous suivre … et m’encourage à continuer de vous donner des nouvelles du projet lorsque celui-ci pourra reprendre… parce que ce n’est que partie remise… à très vite, avec grand plaisir.
Samuel
Et voici le site de gardiennage du Hilux, devant le jardin botanique de Montévidéo et à une maison de la résidence présidentielle… chez Santiago Mangino, un ami de Sebastian que je n’aurai même pas eu le plaisir de voir mais qui accepta sans conditions de nous rendre service… par solidarité et gentillesse une nouvelle fois… que demander de mieux me direz-vous ? … de le retrouver au plus vite…
En guise d’au revoir un petit florilège de photos piochées dans notre mémoire … vive … MERCI à vous TOUS.
Merci encore aux donateurs
7 commentaires
Robert Poudret
Merci à Samuel, Gontran et Elven pour les comptes-rendus de votre première partie de voyage. Vivement la suite ! D’ici là, portez-vous bien.
David Authier
Je mets une option sur le Van n°2 !
Samuel
Parfait. Je vois ça avec son propriétaire dès notre retour dans ce pays à la magnifique hospitalité ????????????
Pascal
Sam, Elven, Gontran,
quel dommage,
C’était un vrai et réel plaisir de partager vos aventures par la lecture de vos carnets de voyages rédigés dans ce style « Samuelesque » si plaisant. Ça va nous manquer, en attendant la saison 2 avec plus d’épisodes
En résumé, les plages sont pleines de cadavres, les oiseaux font rien qu’à vous réveiller, pas de Bothrops alternatus en vue, pas de choix de fromages… et le pire, Sam devient Sommelier, rentrez vite, vous êtes sur une pente sablonneuse, il va finir par boire votre whisky !!!
Bizzzzzzz al tutti ou plutôt al Tuttos ( j’suis trilingue)
Olivier Chetanneau
Salut L´équipée sauvage!
Content de vous avoir connu tous les 3 et en esperant vous revoir bientot á Montevideo .. meme si j imagine que cette fois ci ce sera pour un passage éclair en Uruguay.
Bravo pour votre journal de bord
Amclt
Olivier
Lau&Eno
Quand les murs gris et nus dressent leurs remparts
A l’entour des corps moites suffoquant sous l’égide
Et que l’angoisse, étouffante, fiche son étendard
Comme un masque bâillonnant les gorges humides,
Vos clichés sont une brèche où s’engouffre le monde?
Manguiers, serpents, jaguars, grenouilles et tamanoirs,
Vivent, chantent, chassent, sur la verte toile féconde
Tel un microcosme de fumée où flambe l’espoir.
Et nul revers, nul repli m’effleure vos succès.
Vous nous avez libérés, et plus encore fait rêver.
Alors relevez la tête, et soyer fier
Car vous nous avez retiré nos fers.
Merci Monsieur, merci beaucoup de nous avoir fait profité de ce merveilleux projet. On fera tout pour diffuser ce que vous avez déjà fait.
Samuel
Incroyable et impardonnable… voici 3 ans que tu nous as envoyé ces très jolis mots LAU:) et je ne le découvre qu’aujourd’hui… nous nous sommes entrevus entretemps et je n’ai pu te remercier de vive voix n’ayant pas eu connaissance de ce beau message, j’espère que tu me pardonneras. MERCI infiniment pour ce poème !!!!